28^ème festival de théâtre

Mademoiselle Aspasie se met en loterie et charge Démêloir, son domestique, de vendre les billets en arpentant les rues de la Madeleine à la Bastille. Le gagnant obtiendra la main de la jeune femme et l’argent de la loterie formant sa dot. Malheureusement, tout le monde s’en contrefiche et aucun billet n’est vendu… Jusqu’au jour où un éleveur d’oies de Périgueux demande à acheter le numéro 100, prédit gagnant par une voyante. Par une suite de ruses, de mensonges, de trahisons, d’orgueil et de préjugés, de crimes et de châtiments, de rouge et de noir, Aspasie, aidée de son domestique fera tout pour récupérer l’héritage de sa grande tante disparue …

A l’occasion de l’enterrement du patriarche, un couple et leur fils reviennent sur les lieux où s’est déroulé l’évènement qui a fait basculer leur vie 10 ans plus tôt : la disparition de “Elle”, Elisa, leur Fille, sa Soeur. Son « retour » va réveiller les souffrances et laisser libre cours aux ressentiments et aux non-dits. Symphonie de la colère et de la douleur en 14 mouvements, cette pièce aussi et surtout une danse de l’Amour…

Quelque part en Australie, en plein été. Des chambres d’hôtels, des bars … des couples se perdent ou se (re)trouvent. Des bottines abandonnées sur la plage, un escarpin perdu dans un terrain vague : que sont devenus Neil et Valérie, leurs propriétaires ? Neuf existences se croisent, dont les histoires s’entremêlent dans un jeu de miroirs troublant. Ils sont maris et femmes, amants, voisins, policier, médecin et patiente, ou inconnus que le hasard fait se rencontrer … La disparition de Valérie, une nuit, ajoute une note de suspense à cette pièce chorale dont la structure narrative est très originale.

Avec la force et la précision d’une partition de musique, le rythme et la poésie embarquent le spectateur dans une tempête d’émotions bien orchestrée par le musicien Racine. Dans cette mise en scène moderne, la musique et la danse sont figurées comme un neuvième personnage de l’histoire. Une tragédie intemporelle, conjuguant théâtre, danse et musique, vous transporte dans un tourbillon de poésie !

Le professeur Woland et sa clique loufoque et inquiétante débarquent à Moscou pour, comment dire… pour y mettre un peu d’ordre ?… Et pour commencer, rappeler à Berlioz (-non, pas le compositeur !), qu’il ne saurait prétendre savoir où il sera le soir même ; sa tête pouvant bien rouler et servir de trophée à une petite fille en robe blanche entre temps ! Témoin de ces étranges évènements, Ivan va sombrer dans un no man’s land entre songe et réalité et nous entraîner dans les élucubrations surréalistes de la bande à Woland… et aussi dans l’histoire fantastique et mystique de Marguerite et de celui qu’elle appelle : Maître ! Le Maître, cet écrivain déchu dont le roman sur Ponce Pilate, le cinquième procurateur de Judée, fait la risée du petit monde littéraire moscovite. Le Maître à qui elle décide de donner son âme, quitte à devoir la vendre au préalable au prix le plus fort… on ne sait plus très bien à qui d’ailleurs.

Une famille presque ordinaire : le père fuit la maison pour se réfugier au bureau, la mère tente vainement de réunir tout le monde autour d’un repas, le grand père ressasse un passé auquel personne ne s’intéresse et les deux ados sont sans arrêt pendus au téléphone. Jusqu’au jour où cette horloge familiale se dérègle !

Julie, fille chérie de Berthe Morisot et d’Eugène Manet, est mortifiée par la découverte d’un mot glissé entre le cadre et la toile du petit tableau « Le bouquet de violettes » autrefois offert à sa mère par son oncle Edouard Manet. Orpheline depuis l’âge de seize ans, elle questionne sa tante Edma, sœur de Berthe et dernier témoin vivant d’un passé qui s’avère subitement sulfureux. Alors Edma va raconter à sa nièce Julie les dix années qui ont précédé le mariage de Berthe et qui l’ont menée au seuil de sa carrière artistique au sein des impressionnistes.

Don Juane, toujours accompagnée de Sganarelle, ne suit que son désir et court d’une conquête à l’autre. Rien ne l’arrête : ni le naufrage auquel elle réchappe de justesse, ni les soeurs vengeresses d’Elviro, ni même la statue de la Commandeuse qu’elle a tuée six mois plus tôt et dont elle pousse la provocation jusqu’à l’inviter à souper. Don Juane, c’est la liberté et l’insoumission incarnées. Au féminin.

Découvrez une petite video présentant les objectifs artistiques de l’équipe de sélection Grains de Scène