22^ème festival de théâtre

1942. Les comédiens d’une petite troupe de théâtre ambulant s’installent pour répéter et jouer dans un bourg de Serbie occupé. La peur règne. La pièce pose la question de la nécessité et du rôle du théâtre face à la souffrance d’une population en guerre. Définissons-la comme une fable sur l’utilité ou l’inutilité du théâtre dans un monde dominé par la réalité toujours cruelle et violente. Le théâtre ne gagnera jamais les guerres, mais il peut contribuer à changer le monde.

Un voyage fabuleux à travers les âges. Le pharaon Amasis va-t-il trouver un savant à la mesure de la grande pyramide de Khéops ? Comment est né le célèbre EUREKA ? Comment une simple pomme a bouleversé le monde ? Pourquoi la lune ne tombe pas sur la terre ? A l’occasion de ma Fête de la Science, venez revivre les légendes des grandes découvertes de l’histoire de cette discipline.

La confrontation de trois amis autour d’un tableau blanc que l’un d’entre eux vient d’acquérir pour une fortune. Tous les arguments qui tournent autour de l’art moderne et de l’art contemporain seront tour à tour invoqués et l’affrontement ira bien au-delà de la seule question de l’art… On peut dire de « Art » qu’il s’agit d’une oeuvre brillante et intelligente, dont la force n’est pas uniquement de susciter des réflexions sur l’art en général, mais de montrer, voire de démontrer, à travers les rapports que nous pouvons entretenir avec l’Art, son implication sur nous-mêmes. On peut donc dire que tant que l’art existe, cette pièce sera toujours intemporelle.

Deux femmes se rencontrent à l’occasion d’un de ces week-ends mêlant travail et détente qu’organise le mari de l’une, tout puissant patron du mari de l’autre. Mais est-ce vraiment le hasard qui les réunit, seules dans la villa au luxe irréel, où les hommes doivent les rejoindre ? Les deux femmes semblent, en effet, renouer avec des rituels surgis du passé… jusqu’à ce que les enjeux se transforment, que la situation leur échappe et que de vieux démons se réveillent…

Une farce débridée au rythme d’une course poursuite entre gendarmes et ménagères qui ont pillé un supermarché et ne savent pas où cacher leur butin. Des situations improbables s’enchaînent pour dénoncer les ravages d’une crise où licenciements abusifs, délocalisations, expulsions et précarité passent dans un grand éclat de rire ! Sur scène, une belle brochette d’allumés des planches, qui tiennent la cadence sur des rythmes musicaux enjoués : des gags, des énormités, des cris… Le tout au service d’un propos politique bien capté par le public, qui résonne avec les indignations d’aujourd’hui.

Autour de la grand-mère, les petits-enfants Louis et Julie s’agitent. Ces deux-là voient leur père dégringoler, perdre pied, vaciller dans le tumulte de sa crise de la cinquantaine. Ils veulent convaincre l’aïeule Madeleine de reprendre les choses en main et de surveiller le patrimoine au milieu des manipulations et trahisons familiales qui s’ajoutent aux dégâts de la catastrophe économique de 2008. La famille se réunit fin décembre au bord de l’Océan Atlantique et enterrera ensemble une année pourrie, visant la réconciliation dans les bourrasques et le sel marin. Là seulement, on oubliera l’argent, quelques instants…

Ce spectacle traite de la biodiversité du jardin et de la gestion naturelle du potager. On y apprend comment chaque habitant du jardin interagit avec son voisin et surtout on comprend que chacun peut y avoir une place. Pas besoin de pesticides ou d’herbicides quand on sait comment associer les effets des plantes et les insectes entre eux.

Dans un petit village, Michel Bertolet découvre qu’Adèle, sa fille de seize ans, n’est pas rentrée. Un avis de recherche est déposé, des battues sont organisées et un inspecteur particulièrement incompétent est dépêché sur place… La grand-mère d’Adèle débarque pour mener l’enquête. Du boucher au retraité, du pilier de bistrot au simplet du village… Chacun y va de son soupçon. Tandis que l’enquête piétine, la comédie villageoise tourne à la zizanie… Construit comme un polar, au travers d’une écriture drôle et enlevée, Rémi De Vos parle à tous…

Frou-Frou-Les-Bains est une station thermale réputée pour son eau de source. Tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu’au jour où la source est à sec. Au gré des personnages tourbillonnant dans un ballet fou de quiproquos et de maladresses, la pièce se clôt sur un imbroglio digne des plus grands vaudevilles !

La revanche de Martine sur son ivrogne de mari est savoureuse : elle fait passer son époux pour un savant médecin et lorsque celui-ci fait rire le malade, c’est le meilleur signe du monde… c’est sûr, Molière aurait aimé ce Médecin-là ! Avec cette version, la troupe des Pitres Rouges fait souffler un vent de renouveau.